Aéroports
Les deux grands aéroports situés en Seine-Saint-Denis (Le Bourget, Charles-de-Gaulle) occupent de vastes emprises de sols plats et ouverts, fortement clôturées.
Le Bourget, situé dans l’emprise urbaine, accueille également le musée de l’air, et joue un rôle de parc d’expositions.
Roissy, méga-infrastructure, accessible par l’autoroute, produit un univers "international" de publicités, de grands hôtels, difficilement localisable.
ENJEUX des aéroports
- Soigner l’image des "portes" de la capitale et de la France
- Retravailler les clôtures pour une meilleure inscription paysagère
- Soigner le rôle joué dans le domaine de la biodiversité, de la trame verte et bleue, des "respirations" ressenties vers le ciel.
Des « portes » pour la métropole
66 millions de voyageurs en 2016 pour Roissy-CDG : l’aéroport joue un rôle essentiel de point d’arrivée et de découverte du territoire, et s’inscrit encore dans le paysage des terres à blé, ouvertes et cultivées, de la plaine de France.
Le Bourget est plus confidentiel (voyageurs en jets privés principalement), et se situe dans le contexte plus urbain.
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Une perception modérée
La perception est très différente selon que l’on se trouve dans leur emprise ou à l’extérieur.
Dedans, il est possible d’observer les pistes et leur cadre enherbé, les bâtiments, le vaste dégagement ouvert sur le ciel, lui-même animé par les avions. Cette perception n’est toutefois pas si fréquente : les parcours des voyageurs restent le plus souvent dans les bâtiments et les passerelles, et le « paysage » est surtout proposé par les fenêtres des aérodromes, observables depuis les salles d’attente et les cafés, donc surtout pour les voyageurs au départ, très nombreux, et pour les travailleurs des sites.
Une influence sur la vocation active du territoire
La présence des deux équipements a contribué, en lien avec l’axe de l’A1, du RER, au développement d’un important faisceau d’activités, qui bénéficie des accès et des flux, tout en souffrant moins que l’habitat des nuisances des trafics.
Ces nuisances sont telles qu’elles ont entravé le développement de Tremblay-en-France, le village initial restant dans son cadre de cultures, formant un « paysage relique », mais envahi par le bruit des avions.
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