CHRONIQUE de l’unité de paysages Marne et rebords du Plateau de Brie
Selon les secteurs, l’urbanisation relativement tardive tient de l’extension des tissus parisiens ou de l’émergence de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Etat-major 1820
Le territoire est encore très majoritairement cultivé.
La Marne est accompagnée de prairies, le village de Neuilly-sur-Marne installé non loin de la rivière, pratiquement en face de Noisy-le-grand. Gournay fait face au seul pont sur la Marne. Aucune autre localité n’est figurée (Neuilly-Plaisance n’existe pas encore).
Entre la Marne et les buttes, on distingue les domaines de Ville-Evrard et de Maison-Blanche (pas au même endroit qu’aujourd’hui).
Neuilly prend place sur la berge nord, Noisy-le-grand et Gournay sur la berge sud, associé au pont sur la Marne (le seul à cette date).
Localités de la rive droite
L’emplacement futur de Neuilly-Plaisance
Le village de Neuilly-sur-Marne
Localités de la rive gauche
Noisy-le-Grand, sur le coteau dominant la vallée
Gournay, au bord de la Marne
1900 IGN
Le développement pavillonnaire débute à Neuilly-Plaisance (apparition de la commune) aux pieds de la butte, mais moins dans les plaines. Les asiles de Ville-Evrard et Maison-Blanche sont bien visibles.
Au sud, pas de développement urbain notable, mais le fort de Villiers apparaît au sud de Noisy, et le parc du château de Noisy est loti.
1950 IGN
Dans la plaine et sur le plateau, le développement principalement pavillonnaire est conséquent. Il laisse encore apparaître quelques zones de cultures, morcelées entre les lotissements.
1978 IGN
Les « lacunes » ont été en partie mobilisées pour la construction de la cité des Fauvettes à Neuilly-sur-Marne.
Il reste encore quelques terres non urbanisées, en particulier l’ile de la Marne.
Au sud, outre l’autoroute A4, la construction de la ville nouvelle a commencé mais est loin d’être encore achevée.
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